UCAD – Scandale à la faculté des lettres : des notes gonflées contre argent et sexe
V. M. N. Diouf, un étudiant en master 2 à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines à

V. M. N. Diouf, un étudiant en master 2 à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), arrêté puis déféré selon nos confrères du journal Libération, le quotidien qui a révélé cette rocambolesque affaire de ”falsification de notes”. Il lui est reproché, selon la source du journal, d’avoir profité de sa position pour proposer à des étudiants et étudiantes de gonfler leurs notes en échange de somme d’argent pour les garçons ou de faveurs sexuelles pour les filles. En effet, l’enquête a été lancée par la Direction spéciale de la cybersécurité (Dsc) depuis novembre dernier suite à une plainte déposée par le Doyen de la Faculté, le Professeur Alioune Badara Kandji, contre D. Faye et X, renchérit le journal, Libération qui explique que “D. Faye, recruté comme contractuel, était chargé de la gestion de la base de données des notes des étudiants”, entre autres missions. Les conclusions de l’enquête de la DSC atteste que : ”18 étudiants ont bénéficié de cette fraude”, souligne Libération. Qui glisse que «Faye, en fuite, est sous le coup d’un avis de recherche».
Concernant l’arrestation de l’étudiant, le quotidien d’information souffle que l’enquête a établi que ce dernier «travaillait» avec le mis en cause. «V. M. N. Diouf était chargé de lui trouver des clients contre la somme de 50 000 F CFA par dossier», complète le quotidien d’information en précisant que Diouf, ”envoyé en Allemagne par la Faculté des Lettres, dans le cadre de la mobilité Erasmus, a été cueilli à son retour, la semaine dernière, à l’AIBD”. Selon le journal, il n’a pas pu nier les faits surtout «face aux éléments techniques glanées par les enquêteurs dont des transactions via Wave». Le Parquet a requis l’ouverture d’une information judiciaire pour élucider cette affaire, conclut le journal Libération.
Mamadou Demba DIENG