TRIBUNAL DES FLAGRANTS DÉLITS DE DAKAR : Les 5 « partisans » de Farba Ngom relaxés par le juge
Le tribunal des flagrants délits de Dakar a relaxé, ce mardi, les cinq personnes arrêtées aux abords de l’Université

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a relaxé, ce mardi, les cinq personnes arrêtées aux abords de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, jeudi dernier, lors de la comparution de Farba Ngom devant le Pool Judiciaire Financier. S. Thioye, agent de sécurité au port de Dakar, D. Diallo, agent de sécurité au Coud, Y. Ka, agent de sécurité au Coud, SD Gaye, agent de l’Ipres et H. Ba, agent de sécurité au Coud puisque c’est d’eux qu’il s’agit ont été attraits à la barre de cette juridiction pour actions diverses. Des faits qu’ils ont tous nié devant la barre de cette juridiction. Interrogés, les mis en cause ont tour à tour déclaré qu’ils étaient présents sur les lieux ce jour-là parce qu’ils vaquaient à des occupations légitimes. La preuve, disent-ils, ils ont été arrêtés dans différents endroits.
Invitée à faire ses réquisitions dans cette affaire, la représentante du ministère public a laissé entendre : « pourquoi est-ce que vous manifestez sans autorisation ? Nous sommes dans un Etat de droit et si vous voulez manifester vous devez faire une demande et avoir une autorisation », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « vous avez tous nié les faits alors qu’il a été dit dans le procès-verbal que vous avez fait face aux policiers. Vous avez même jeté des pierres jusqu’à caillasser des véhicules ce jour-là ». Toutefois, le substitut du procureur a requis l’application de la loi.
De son côté, la défense a plaidé la relaxe. « Ces individus ne se connaissent pas. Ils ont été arrêtés dans différents endroits aux abords de l’UCAD au moment où ils vaquaient à une occupation légitime. Il n’y a aucun acte de violence ou de destruction qui a été prouvé dans le procès-verbal. Je vous demanderai donc de les relaxer purement et simplement », a dit Me Abdou Dialy Kane. La défense sera entendue dans sa plaidoirie par le tribunal qui, on le rappelle, a relaxé tous les prévenus.